On ne manque pas de génie.
On ne manque pas de talent.
On ne manque pas de cœur, de courage, de feu.
Ce dont on manque, c’est de modèle qui osent être entières.

On ne manque pas de femmes parfaites.
On en a trop.
Trop de sourires polis, trop de silences bien élevés, trop de masques bien ajustés.
Ce dont on manque, ce sont des femmes qui montrent tout.
Le clair, le sombre, le chaos, la lumière.
Celles qui disent : voilà ce que je suis, même quand ça dérange.

On manque de femmes qui dansent avec leurs contradictions.
Qui parlent de leur « trop », de leur « pas assez », de leur hypersensibilité, de leur rage douce, de leur besoin d’amour viscéral.
On manque de femmes qui ne veulent plus choisir entre force et fragilité.
Entre sagesse et feu.
Entre spiritualité et sensualité.

Ce blog est une enquête vivante.

Une quête pour retrouver toutes nos facettes.
Pour les assumer.
Pour les incarner.

Ici, on parlera :

• D’archétypes : Jung, les déesses grecques, les visages du féminin sacré
• De respiration : pour revenir au corps, apaiser l’esprit, retrouver le souffle
• De danse : comme création, comme exorcisme, comme langage
• De nature et marche : pour se reconnecter à la terre, à la confiance, à la simplicité
• De poésie : pour dire ce qui ne se dit pas, pour transformer le trop en beau

Ce n’est pas un blog pour être meilleure.
C’est un espace pour être plus vraie.

Et si, finalement,
on était déjà celle qu’on cherche à devenir — il ne reste qu’à oser.

Aujourd’hui Je choisis l’Alchimique, et je le crie

J’ai longtemps planqué Aphrodite.
Trop belle, trop libre, trop désirante.
On m’a appris à la taire, à la juger, à la ranger.
Mais aujourd’hui, je l’embrasse.
Je la choisis.
Je l’incarne.

Je suis l’alchimique.
Je suis toutes les femmes.
Artémis quand je fuis.
Déméter quand je protège.
Athéna quand je tranche.
Perséphone quand je plonge.
Hestia quand je me retire.
Et toujours, toujours Aphrodite — même quand je doute, même quand je tremble.

Je suis feu et douceur.
Je suis chaos et clarté.
Je suis duelle et une.
Je suis complexe, et je ne m’excuse plus.

J’ai le droit.
Je le prends.
Je le crie.
J’ai le droit d’être exactement celle que je veux.
Sans plus céder aux injonctions patriarcales.
Sans me plier aux regards, aux attentes, aux normes.
Je choisis la femme que je suis.
Pas demain.
Pas quand ce sera plus simple.
Maintenant. À chaque instant.